"Je porte en moi un  secret que j'ignore, je vous le donne, mais taisez-vous"


                                                                                                                                                   Freud

Photo MB - Athène
Photo MB - Athène

 

 

"L'amour c'est donner ce qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas"

                                                                                                                                 Lacan

A mes filles Anne, Christine et Sophie et à mes cinq petits enfants : Arthur, Zoé, Lubin, Lison et Victor

 

                 Il est sans doute un âge où, sentant le long chemin parcouru par rapport à celui qui reste, l’Homme se retourne pour revoir, avec les yeux enrichis de l’expérience et surtout avec la profondeur du regard de son cœur, d’où il vient et ce qu’il s’est approprié en chemin. C’est pour transmettre à son tour l’essentiel de ce qu’il ne voudrait pas laisser se perdre. C’est encore une manière proprement humaine de désirer prolonger la chaîne. C’est-à-dire, encore et toujours, de faire symboliquement du plus avec du moins, de l’avenir avec du passé, de s’enrichir des potentialités découlant, c'est là le propre de l'Homme, d’une béance structurelle initiale à transmettre.

 

                             Ce n’est pas tant du plus et du savoir, conscient et bien établi, que l’on transmet mais, aussi et surtout en creux, cette béance humanisante sensible qui fait structurellement le fond actif insu et tout le riche potentiel vivant et créateur de notre humanité.

 

C’est, personnellement, ce que j’ai ressenti avoir reçu comme le plus enrichissant de la transmission de mes « pères », de mon géniteur, simple petit artisan ému devant la culture à laquelle allait me faire accéder mon entrée à son ancien Lycée, de mes professeurs, maîtres et pairs modèles que j’ai rencontrés et fréquentés par la suite.

 

 

                           Je dédie ce site à mes trois filles et à mes cinq petits-enfants, Arthur, Zoé, Lubin, Lison et Victor.

 

                   C’est pour vous assurer que je vous aime beaucoup, vous qui êtes ma précieuse descendance que j'ai vu grandir et se développer, et c'est aussi pour vous dire que je suis très fier de vous qui m'honorez en étant ce que vous êtes et en prenant la suite, la "relève" comme on disait métaphoriquement avant. Par vous la chaîne humaine de vie se poursuit.

 

                    Je vous lègue ainsi en creux quelque chose d'intime qui m'a, parfois douloureusement, mobilisé.

 

               C'est pour pouvoir y trouver trace familiale historique d’un élément important du parcours de vie de votre père et grand-père. Des réflexions qui ont animé ma vie et du combat indigné pour une véritable place sociale indépendante à l'exercice de ma profession contre son déclassement et son détournement. Combat de résistance et de réaction toujours à poursuivre que j’ai senti nécessaire et dans lequel je me suis engagé en y participant à ma manière. Ce fut mon "truc" à moi. J'y ai tenu. J'y tiens toujours avec autant d'indignation.

 

                C'est pour sortir d’une position historique inacceptable et inacceptée de « larbin » de la médecine, de la pédagogie et des bureaucraties dans l’emprise symptomatique desquelles les pouvoirs corporatistes en place voulaient me déclasser et me détourner.

 

                C’est aussi et surtout pour qu’à travers la reconnaissance d'une indépendance professionnelle des psychologues, soit reconnue, prise en compte et valorisée, comme elle le mérite, cette part d'humanité psychologique en souffrance de l’intime humain que l’écoute professionnelle du psychologue appelle à se faire entendre, à se dire et ce faisant à se mettre au travail thérapeutique résolutif d’évolution.

 

                       J'ai fait ma part par un engagement humain, professionnel, syndical et personnel, et par l'élaboration et la communication d'analyses et de réflexions dont ce site fait trace.   

                         

 

    Bienvenue au lecteur

 

                                                                          ______________

 

                   Par ce site, je  voudrais donc offrir le témoignage  d’un parcours.

 

                      Pour transmettre, certes, mais susciter éventuellement aussi quelque rebond. 

               

                      Comme une sorte de passage de relais sans doute. Car j'ai posé un peu les valises. Enfin je voudrais ...

                                            

                    A soixante et dix-huit ans, je suis en retraite depuis longtemps et je n’ai rien à prouver ni à vendre. A faire passer peut-être à qui voudrait bien s'y ouvrir malgré la complexité du sujet, les nombreuses résistances qu'il soulève toujours et la difficulté de mon style à la noix. Le style c'est l'homme disait Lacan...

 

 

Mais à le faire par la communication d'un petit échantillon de textes produits au cours de mon parcours et par quelques réflexions actuelles suscitées au passage et au fil de l'actualité.

 

 

Je dois toutefois prévenir le lecteur. La psychologie : ça concerne l'esprit, la pensée, la parole adressée qui en est son expression symbolique constituante, son fonctionnement, les méandres contradictoires, plus ou moins obscurs et tumultueux de ses profondeurs les plus intimes et de leurs interactions sociales avec l'air du temps. En parler n'est pas facile, car c'est toujours la construction laborieuse sous transfert d'une redécouverte en cours et non le récit dés-impliqué et neutre d'un savoir constitué qui serait déjà là, tout empaqueté.

 

 

Lire ce qui s'en dit ne peut se faire d'emblée et de façon objective sans l'écho qui s'opère plus ou moins en chacun. Donc écrire, comme lire, s'inscrivent toujours dans une interrelation subjective corrélée avec son histoire personnelle, qu'on veuille s'en rendre compte ou pas.

 

 

Le sens, outre qu'il n'est jamais clos ni définitif,  n’y est donc pas donné tout fait sans émotion et sans avoir à y "mettre du sien". Il apparait parfois bien plus tard et même sous de multiples versions... selon les moments, les situations, leur contexte et là où l'on en est de son chemin personnel.

                     

                    Plus de 25 ans après, je dirais maintenant sans doute les choses autrement face aux résistances de l'institution éducative... peut-être plus à contourner...qu'à prendre de front. Comme il se doit dans une analyse. Mais, à l'époque, seule la stratégie de l'affrontement pour mettre à jour les éléments du conflit me semblait de nature à faire sortir le problème du silence pour donner la possibilité d'un travail évolutif de parole.  Les choses ont un peu évolué de ce point de vue depuis... Ceci probablement par l'effet de cela. Mais aussi du temps pour comprendre, accepter et ... changer... un peu.

                     

               En souvenir de ma première petite patiente d'un établissement scolaire qui disait qu’elle allait chez le « pepsychologue », j’ai trouvé cette appellation amusante voire assez juste finalement selon comment on la décline. Aussi, je pense qu’elle peut figurer comme un clin d’œil d’autodérision

 

               Voici donc le site d'un ancien pepsychologue, de surcroit de temps en temps pepsychanalyste, devenu pepsychoblogueur, voire même à l'occasion pepsychoblagueur .

 

 

 

                 .

                                                                                                                                                                                                                                                                                                          M.B.

 

 

 

 


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La tenue du pepsychoblog sera irrégulière et son contenu fonction de l'actualité, de mes désirs, rebonds et intérêts du moment.

 

 


 

 

 

 

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