Accord interorganisationnel de mars 2014 pour un statut de psychologue dans l'Education Nationale


 

COMMUNIQUE du 19 mars 2014

 

   

 

Les organisations 

          

-         AEPU : Association des Enseignants-Chercheurs de  Psychologie des Universités

-         AFPEN : Association Française des Psychologues de  l’Éducation Nationale

-         FFPP : Fédération Française des Psychologues et de Psychologie

-         SE-UNSA : Syndicat des Enseignants

-         SFP : Société Française de Psychologie

-         SNP : Syndicat National des Psychologues

-        SNUipp-FSU : Syndicat National Unitaire des Instituteurs Professeurs des Écoles et PEGC – FSU

   

se sont réunies le 19 mars 2014 pour évoquer la situation des psychologues du premier degré.

 

Il est urgent de donner aux psychologues du premier degré, une reconnaissance statutaire,

à l’égal des psychologues du second degré (COPSY).

  

En conséquence, les organisations signataires demandent avec insistance, pour tous les psychologues de l’Éducation Nationale, la mise en place rapide :

 

                                                           •    d’un statut de psychologue pour tous  les psychologues de l’Éducation Nationale,

                                        comme pour tous les psychologues de la fonction publique

 

                                       d’un corps unique de psychologues de la maternelle à l’université.

 

 

 

 

 


Remarque :

Mais là encore, si l'on n'oublie pas ce qui est arrivé au précédent "relevé de conclusions" quelle va être la réaction de la "haute" et "basse" administration qui semble quand même tendre à vouloir imposer "sa" loi dans ce qu'elle considère comme "son" territoire?

 

 

Remarque mise à jour en mai 2015:

 


                       Et bien ce que je redoutais plus ou moins ne manque pas de sembler devoir se produire. Nous sommes en mai 2015 et je viens de lire sur Internet l'annonce de la position du ministère selon laquelle le corps des psychologues de l'éducation nationale en cours de mise en place serait divisé en deux "métiers" (Comme s'il n'y avait pas qu'une seule profession de psychologues représentée par son titre promulgué par la loi 85-772 du 25 juillet 85). Ces deux métiers se répartissent en gros sur les deux "territoires" de pouvoir dans l'éducation nationale. Le premier et le second degré. On a voulu y référencer l'exercice professionnel de la psychologie, non pas logiquement à la psychologie elle-même comme discipline ayant ses démarches et méthodes professionnelles  d'analyse et de mise en mouvement évolutif et reconstructif du psychisme de façon propre et autonome, mais à l'enseignement, à l'éducation et à ses territoires de pouvoirs pédagogiques et syndicaux.

 

                          Bref, une fois de plus la psychologie n'y semble pas pouvoir y être considérée vraiment comme une profession différente, "autre" et indépendante de la pédagogie à laquelle on la fait semble-t-il de cette façon encore et toujours "coller".                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             M.B.


Écrire commentaire

Commentaires: 0